La première chose qui frappe, à la découverte de ce nouvel opus, c’est le parti pris de s’approcher le plus possible de l’animé. Concocté depuis trois ans dans le studio nippon de Dimps, cette mouture HD détonne autant par le look des personnages (les images du jeu en témoignent) que par les choix de contenant (l’articulation du jeu) et du contenu (personnages, scénario et gameplay). Rarement un jeu tiré d’une licence a été aussi proche de son modèle. L’effet « cel shading » a été amoindri pour donner aux héros du jeu une finesse digne des dessins de la Toei. Et ce n’est qu’un début ! Dès que l’animation démarre, il est très difficile de démêler le dessin du jeu vidéo. Rehaussé par les bruitages, les voix japonaises originales et les morceaux du compositeur de l’animé, le spectacle est total. Il faut dire que le nouveau système de jeu est beaucoup plus pêchu et fait la part belle aux joutes sans temps morts !
Le mode scénarisé retrace les sagas des Sayans, Freezer et autre Cell. Exit le système de déplacement sur un échiquier ou de ramassage d’objets pour débloquer des persos, ici, tout tourne autour des scènes cinématiques nommées « dramas » en VO. Ces dernières interviennent en début et fin du combat et même au beau milieu de celui-ci lors de l’activation d’une attaque spéciale. Réalisées avec le moteur du jeu, elles apportent ainsi un côté scénarisé qui décoiffe. Un petit cri par-ci, une vanne par-là, et on se trouve plongé plus profondément en plein épisode du dessin animé. Cerise sur le gâteau, certaines d’entre elles feront intervenir un partenaire préalablement choisi, octroyant des mouvements d’attaque ou de défense jubilatoires. Ainsi, en choisissant par exemple Goku comme Sidekick, on l’utilisera comme bouclier pour parer une énorme boule d’énergie. Mais ces 3 techniques « joker », sélectionnées en début de combat parmi une liste d’une dizaine, ne sont utilisables que lorsque sa barre de Ki est remplie et ne sont parfois disponibles qu’une seule fois par round. Avec ce système, les combats admettent une dimension stratégique bienvenue dans un système de jeu 100% action frénétique qui promet des fights mémorables en ligne.
Si le titre est facile d’accès, par rapport à la jouabilité alambiquée d’un DBZ Budokai Tenkaichi 3, il n’en demeure pas moins un véritable monument à gravir pour en tirer sa substantifique moelle et devenir imbattable. Les affrontements sont vifs, et la nouvelle version du game system déroutera plus d’un accro de la série. En premier lieu, sachez qu’il n’est plus possible de se balader librement dans l’aire de jeu. Votre personnage est en permanence verrouillé sur sa cible et ne s’en écarte que lors des esquives ou après une projection. Et tout est fait pour que l’affrontement n’accuse aucun temps mort. A titre d’exemple, il n’est plus possible de recharger sa jauge de Ki en se concentrant. Cette dernière se recharge toute seule en permanence. Il n’est plus possible non plus de parer les coups de votre adversaire à l’infini. Une jauge de fatigue se remplit sous les impacts, et une fois pleine, votre personnage sera essoufflé, à la merci de son ennemi. Enfin, Le Burst mode, sorte d’évolution du dragon mode, boostera vos dégâts au prix d’une consommation constante d’énergie. Les bases du nouveau système de jeu étant posées, nous vous laissons imaginer la tournure que peuvent prendre les événements avec vos personnages préférés à la manœuvre. Namco Bandai souhaitant garder le nom de deux protagonistes secrets, nous vous mettons l’eau à la bouche avec les quelques célébrités auxquelles nous avons eu accès : Goku, Krilin, Yamcha, Gohan, Vegeta, Nappa, Freezer, Trunks ou encore Picollo…
Malheureusement, toute médaille à son revers. Pour DBZ Burst Limit, il tient en quelques chiffres. 21 personnages (plus 36 transformations), ça fait un peu léger pour un jeu de combat dans l’univers ultra riche de Dragon Ball. Quant aux arènes, on les compte sur les doigts d’une main ! Alors certes, lorsque après avoir été projeté en l’air (ou après une grosse attaque), on atterrit dans un environnement sensiblement différent. Cependant, on ne peut que regretter les zones de combat destructibles et variées du dernier Tenkaichi en date. Ici, il faudra se contenter d’arènes désertiques avec quelques collines et un pauvre palmier. Plus proches des décors de Namek nous dit-on, mais surtout plus rapides à modéliser… De toute évidence, Namco Bandai n’est pas près d’abandonner cette licence aux œufs d’or et met tout en œuvre pour rationner le contenu de sa première version next-gen afin de nous abreuver de suites plus complètes. Pour finir cet article sur une note moins aigrie, malgré son côté un peu léger, Dragon Ball Z Burst Limit met une telle claque dans la tronche (autant éclatante que dynamique) que vous succomberez à son charme dès la diffusion de sa bande-annonce (d’ici quelques jours) ou de sa démo (dispo sur PSN et Xbox Live fin mai).
Source http://www.jeuxvideo.com
Quelques images du jeu :
Le mode scénarisé retrace les sagas des Sayans, Freezer et autre Cell. Exit le système de déplacement sur un échiquier ou de ramassage d’objets pour débloquer des persos, ici, tout tourne autour des scènes cinématiques nommées « dramas » en VO. Ces dernières interviennent en début et fin du combat et même au beau milieu de celui-ci lors de l’activation d’une attaque spéciale. Réalisées avec le moteur du jeu, elles apportent ainsi un côté scénarisé qui décoiffe. Un petit cri par-ci, une vanne par-là, et on se trouve plongé plus profondément en plein épisode du dessin animé. Cerise sur le gâteau, certaines d’entre elles feront intervenir un partenaire préalablement choisi, octroyant des mouvements d’attaque ou de défense jubilatoires. Ainsi, en choisissant par exemple Goku comme Sidekick, on l’utilisera comme bouclier pour parer une énorme boule d’énergie. Mais ces 3 techniques « joker », sélectionnées en début de combat parmi une liste d’une dizaine, ne sont utilisables que lorsque sa barre de Ki est remplie et ne sont parfois disponibles qu’une seule fois par round. Avec ce système, les combats admettent une dimension stratégique bienvenue dans un système de jeu 100% action frénétique qui promet des fights mémorables en ligne.
Si le titre est facile d’accès, par rapport à la jouabilité alambiquée d’un DBZ Budokai Tenkaichi 3, il n’en demeure pas moins un véritable monument à gravir pour en tirer sa substantifique moelle et devenir imbattable. Les affrontements sont vifs, et la nouvelle version du game system déroutera plus d’un accro de la série. En premier lieu, sachez qu’il n’est plus possible de se balader librement dans l’aire de jeu. Votre personnage est en permanence verrouillé sur sa cible et ne s’en écarte que lors des esquives ou après une projection. Et tout est fait pour que l’affrontement n’accuse aucun temps mort. A titre d’exemple, il n’est plus possible de recharger sa jauge de Ki en se concentrant. Cette dernière se recharge toute seule en permanence. Il n’est plus possible non plus de parer les coups de votre adversaire à l’infini. Une jauge de fatigue se remplit sous les impacts, et une fois pleine, votre personnage sera essoufflé, à la merci de son ennemi. Enfin, Le Burst mode, sorte d’évolution du dragon mode, boostera vos dégâts au prix d’une consommation constante d’énergie. Les bases du nouveau système de jeu étant posées, nous vous laissons imaginer la tournure que peuvent prendre les événements avec vos personnages préférés à la manœuvre. Namco Bandai souhaitant garder le nom de deux protagonistes secrets, nous vous mettons l’eau à la bouche avec les quelques célébrités auxquelles nous avons eu accès : Goku, Krilin, Yamcha, Gohan, Vegeta, Nappa, Freezer, Trunks ou encore Picollo…
Malheureusement, toute médaille à son revers. Pour DBZ Burst Limit, il tient en quelques chiffres. 21 personnages (plus 36 transformations), ça fait un peu léger pour un jeu de combat dans l’univers ultra riche de Dragon Ball. Quant aux arènes, on les compte sur les doigts d’une main ! Alors certes, lorsque après avoir été projeté en l’air (ou après une grosse attaque), on atterrit dans un environnement sensiblement différent. Cependant, on ne peut que regretter les zones de combat destructibles et variées du dernier Tenkaichi en date. Ici, il faudra se contenter d’arènes désertiques avec quelques collines et un pauvre palmier. Plus proches des décors de Namek nous dit-on, mais surtout plus rapides à modéliser… De toute évidence, Namco Bandai n’est pas près d’abandonner cette licence aux œufs d’or et met tout en œuvre pour rationner le contenu de sa première version next-gen afin de nous abreuver de suites plus complètes. Pour finir cet article sur une note moins aigrie, malgré son côté un peu léger, Dragon Ball Z Burst Limit met une telle claque dans la tronche (autant éclatante que dynamique) que vous succomberez à son charme dès la diffusion de sa bande-annonce (d’ici quelques jours) ou de sa démo (dispo sur PSN et Xbox Live fin mai).
Source http://www.jeuxvideo.com
Quelques images du jeu :
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